L'IA au service de l’innovation: un chercheur de l’Idiap décroche un double soutien pour lancer sa startup de gestion de flotte
Le parcours d’Oskar Wysocki vers l’Idiap a débuté à l’Université de Manchester, où il a rencontré André Freitas, chercheur et responsable du groupe "Reasoning & Explainable AI" à l’Idiap. Cette rencontre décisive a marqué le point de départ de son installation en Suisse, au sein de l’Idiap, un environnement propice pour concrétiser ses ambitions, à la croisée de la recherche avancée et de l’entrepreneuriat technologique.
La subvention BRIDGE Proof of Concept, initiative hautement compétitive, soutient la transformation de résultats scientifiques prometteurs en solutions concrètes. Grâce à ce financement, Oskar peut se consacrer au développement de sa future startup. Il bénéficie en parallèle de l’accompagnement de la Fondation The Ark, acteur clé de l’innovation technologique en Valais, en Suisse, qui soutient les entrepreneurs dans la création et la croissance de startups à fort potentiel. Cette double impulsion lui permet de déployer des solutions d’intelligence artificielle novatrices, avec l’objectif de révolutionner la gestion de flottes de véhicules.
Son exploite l’efficacité des grands modèles de langage (LLMs) pour concevoir un système capable de répondre en temps réel à des requêtes opérationnelles, combinant ainsi l’ingénierie mécanique et l’IA. L’idée s’appuie sur ses travaux académiques et s’inscrit dans la lignée des travaux de recherche de son équipe à l’Idiap.
Pour concrétiser son projet, Oskar collabore avec deux partenaires industriels : Zoeller Kipper, fabricant allemand d’équipements spécialisés pour camions, et Xtrack, entreprise polonaise spécialisée dans la télématique et l’intégration de données de véhicules.
« Grâce au soutien de l’Idiap et de The Ark, je peux me consacrer pleinement au développement d’une plateforme d’intelligence artificielle dédiée aux machines lourdes et à la gestion de flotte », explique Oskar. « Ce secteur reste en retard par rapport à des domaines comme la fintech ou la biotech en matière d’adoption de l’IA. Pourtant, son potentiel est immense : optimisation des opérations, économies de temps et d’argent, réduction de la consommation de carburant et des émissions de CO₂, ainsi que limitation de l’usure des machines et de l’utilisation des ressources. »
C’est une excellente occasion pour Oskar de mettre sa recherche au service de l’industrie.
Nous avons hâte de voir les avancées de ce nouveau projet!