L’Idiap poursuit ses recherches en accompagnant des étudiants universitaires

Trois nouveaux étudiants sont arrivés au sein du groupe Génomique et informatique de la santé de l’Idiap. Venant de campus à Paris et Lausanne, ils ont choisi le Valais pour se perfectionner.

Durant ce semestre, Maxime Délitroz, Lena Loye et Côme Jaubert vont effectuer des travaux pratiques au sein de notre institut dans le cadre de leur formation universitaire. « Ces étudiants vont contribuer à faire avancer nos recherches tout en acquérant de l’expérience pour leur thèse dans le cadre d’un institut de recherche » explique la chercheuse Raphaëlle Luisier qui les accueille dans son groupe.


Pouvez-vous présenter brièvement vos parcours ?

Maxime : J’effectue actuellement un master à l’EPFL en sciences de la vie où je travaille sur ma thèse dans le domaine de la vision par ordinateur.

Lena : Je fais un bachelor à l’EPFL où je suis en train d’accomplir un travail dans le domaine du machine learning avec pour objectif par la suite d’enchaîner avec un master.

Côme : Je suis étudiant en médecine à l’Université de Paris où j’effectue un master. Pour le moment je m’intéresse particulièrement à la science des données et au machine learning.

Sur quoi allez-vous travailler ces prochains mois ?

Maxime : À la suite des travaux de Raphaëlle Luisier et Colombine Verzat [ndlr, développeuse à l’Idiap] sur la sclérose latérale amyotrophique, je veux comprendre comment ça fonctionne, comment le modèle fait ses choix entre neurones sains et neurones malades. Pour ça je devrais trouver un moyen d’annoter automatiquement cette base de données de neurones.

Lena : J’ai pour objectif de concevoir des modèles de machine learning à partir de cette même base de données de neurones mise en place par Raphaëlle et Colombine.

Come : Je m’intéresse aux caractéristiques physiques et génétiques des neurones de cette base de données pour qu’on puisse ensuite les trier en sous-groupes, ce qui peut s’avérer utile pour exploiter ces données.

Qu’est-ce qui vous a décidé à faire un stage à l’Idiap en Valais ?

Maxime : Ce qui m’intéresse particulièrement, c’est le côté « ingénierie » des sciences de la vie. Quand j’ai vu l’annonce sur le portail des stages disponibles je n’ai pas hésité, car ça correspondait exactement à ce que j’ai envie de faire.

Lena : Je connais une amie qui a déjà travaillé à l’Idiap et elle m’a vraiment dit du bien de l’institut. Du coup, vu que Raphaëlle recherchait des étudiants, j’ai envoyé une demande de stage.

Côme : Je connais déjà le Valais car une partie de ma famille en est originaire et je passais mes vacances dans la région du Châble. Du coup c’était avec plaisir que j’ai saisi l’opportunité de travailler dans cette région.

 

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